Séraphine's Beauty and Cooking

Ingrédients :

1 grosse aubergine

2 pommes de terre

1 oignon blanc

1 boîte de champignons émincés

3 gousses d'ail

2 cuisses de canard

10 cl de lait écrémé

10 cl d'eau

2 cuillère à soupe d'huile

Sel, herbes de Provence, épices Cajun

Des tomates cerises, une dizaine ou plus selon votre désire.

Allumer votre four au thermostat 230.

Huiler votre plat allant au four.

Laver et couper votre aubergine en tranches.

Étaler les dans votre plat, jusqu'à la dernière tranche. Ensuite, saupoudrer les d'une partie d'herbes de Provence et de sel.

Écraser l'ail et hacher le, ainsi que l'oignon. Ajouter le tout aux aubergines.

Ajouter les champignons après les avoir égoutté. Saupoudrer de sel, d'herbes de Provence et d'épices Cajun.

Couper les cuisses en deux, saler et badigeonner d'épices Cajun et d'huile. Les déposer au dessus des champignons côté chair.

Découper les pommes de terre en quatre ou cinq selon la grosseur et les mettre tout autour du plat.

Ajouter le lait et l'eau.

Enfourner pendant 55 minutes. Retourner les morceaux de canard à 25 minutes de cuisson.

Rajouter les tomates à 40 minutes et retourner encore les morceaux de canard côté peau jusqu'à la cuisson complète.

Déguster....

J'ai confiance en toi...

J'ai confiance en moi...

J'ai confiance en vous...

J'ai confiance en nous...

Est-ce vrai ?

Avons-nous vraiment confiance aux autres ?

Ou subsiste-t-il toujours une part de nous qui nous pousse à la suspicion et à la crainte ?

Croire ou ne pas croire : telle est la question que l'on se pose à longueur de temps.

Dois-je me laisser faire et me dévoiler à l'autre ?

Que répondre à ça ?

Nul ne le sait. Mais parfois la seule chose à faire est de suivre son coeur ou son intuition, à condition bien sûr, que cela ne vous mène pas droit vers une impasse ; car la confiance n'exclue pas le contrôle... Le contrôle d'être sûr de soi et de la sincérité des autres. De vouloir nous dévoiler, nous confier et avoir confiance sans arrières pensées : Simplement faire confiance.

Le pouvons-nous vraiment ? Je me le demande... Surtout ici, dans cette jungle virtuelle où vrai et faux se côtoient. À se demander, si ce ne serait pas une erreur d'y croire...

"Je te fais confiance" : est-ce vrai ?

Et toi ? Et vous ? Devons-nous craindre cette prétendue confiance ?

Car elle se mérite et si on fait confiance, cela veut tout simplement dire ouvrir son cœur à l'autre, en espérant que c'est là quelque chose de normale à faire, que l'on ne sera pas blessé au final. Et que l'autre ne vous décevra.

Comme on le dit si bien, elle se mérite et ne la jetons pas en pâture .....

Juste un grand vide intérieur.....

Parfois comme une lourdeur dans la poitrine, telle une chape lourde dont vous ne pouvez plus vous débarrasser, malgré les efforts.

On se sent seul, on se pose des questions et on a peur. Au final, il n'y a aucune réponse.

Qui vous répondra ? Le vide autour de vous ?

Il y a des gens à côté de vous, mais ils sont là sans y être... Vous les voyez sans vraiment le faire... Vous ressentez leur présence mais elle ne peut combler ce vide intérieur, cette solitude insoutenable.

À croire que vous êtes seul, seul à la ressentir, à la voir...

Qu'est-ce qui peut bien nous manquer à ce point ?? L'être aimé ou à aimer, la joie de vivre, le bonheur ou tout simplement une chose perdue que l'on aimerait retrouver ; comme un éclat de rire, un sourire qui illumine votre journée, une sensation autrefois ressentie, un visage ou un regard plein de chaleur, qui vous faisait vivre et vous sentir heureux et entouré... Et peut-être qui vous fera revivre ou tout simplement, vous faire sentir belle, beau, aimé(e) et fort, comme un roseau qui malgré la force du vent ne casse jamais.

Mais il est là, ce vide, qui vous ronge de l'intérieur et qui s'installe, telle une maladie qui attend le moment où vous êtes le plus heureux pour frapper avec pertes et fracas, jusqu'à vous faire disparaître.

On rit sans vraiment le faire, car au fond de soi, on sait que c'est du surfait, un mensonge, le paraître... Pour faire bonne figure... Ne pas flancher, par fierté et orgueil et montrer ses faiblesses, même si par moment, vous n'avez qu'une envie, pleurer, crier cette douleur, ce manque, vous débarrasser de cette solitude tenace, combler ce vide... Le faire disparaître pour être enfin serein, retrouver cette confiance en soi perdu, cette joie de vivre dont on ne s'en souviens même plus. Cet amour dont on aimerait retrouver la sensation, l'excitation et le plaisir de l'avoir en soi et le savourer et le partager.

Tout simplement se sentir vivant et retrouver ce bonheur dont on dit souvent ; " J'ai été, un jour, il y a longtemps... Mais je ne m'en souviens plus... "